• Un petit aperçu de la finale du concours C.Génial

    qui a eu lieu le 12 mai au Palais de la Découverte  à Paris


    Nos représentants se sont vaillamment défendus !


                   un 6 ème prix a été obtenu pour le collège Victor Duruy de Mont de Marsan


         un 2ème prix pour le lycée Bernard Palissy d'Agen


    encore BRAVO à eux pour ces belles performances ! 


    en attendant d'autres reportages ou articles 

    vous pouvez cliquer sur le lien suivant:diaporama finale Paris


  • C’est parti! « Sciences à l’Ecole » a démarré le compte-à-rebours avant la finale nationale du concours C.Génial 2012 

    qui aura lieu 

     à Paris au Palais de la découverte

    le 12 mai 2012

    Nous allons suivre avec intérêt le  collège Victor Duruy avec le projet

    "la magie ça s'explique"

    Nous sommes sûrs que cette équipe dynamique représentera fièrement les couleurs de l'Aquitaine

    Nous leur souhaitons donc

    BONNE CHANCE! 

    car en effet

    Plus d’une centaine de collégiens et lycéens finalistes triés parmi un millier de candidats participent!

    Il y en a bien sûr pour tous les goûts scientifiques! Mathématiques, sciences physiques, écologie…

     L' ambiance sera studieuse mais aussi festive dans un lieu magique!

    Des prix prestigieux seront distribués (visites exceptionnelles de sites industriels, de grands laboratoires de recherche, sélection pour le concours européen EUCYS et le concours chinois CASTIC…).

     




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    Les sciences à l’Ecole : retour sur un prétendu désamour

    LE CERCLE. Ces dernières années, les universités françaises ont fait mention d’un constat alarmant : le nombre d’inscriptions en licence d’étudiants censés se destiner à des études longues dans les filières scientifiques est en nette diminution, les étudiants préférant s’engager dans des études courtes (BTS, IUT) donnant un accès rapide à un emploi.

    Créer une symbiose entre le monde des entreprises et le monde de l’éducation.

    Orientation allant de pair avec le fait que de moins en moins de bacheliers S s’orientent vers des études scientifiques. De surcroît, les filles sont sous-représentées dans ces mêmes filières.

    La racine de ce mal est apparemment profonde, les causes multiples : des études supérieures apparaissant comme longues, difficiles et peu gratifiantes à la sortie de l’Université, une vision peu valorisante des sciences enseignées au collège et au lycée, une présence faible de l’enseignement des sciences expérimentales à l’école primaire.

    La communauté scientifique s’est à nouveau mobilisée pour établir les diagnostics nécessaires et rechercher des solutions possibles.

    1ère étape : aimer les sciences dès le plus jeune âge

     

    Un exemple d'expérience présentée dans le cadre du concours C.Génial 2009
    Un exemple d'expérience présentée dans le cadre du concours C.Génial 2009

     Qui se souvient avoir été marqué dès son plus jeune âge par une expérience scientifique réalisée à l’école primaire ? Probablement pas les trentenaires, ni les générations précédentes… Les sciences dites expérimentales ne s’enseignaient pas dès le plus jeune âge. Et pourtant, n’est-ce pas entre 4 et 10 ans qu’un enfant est le plus curieux ? Il s’interroge, questionne les adultes sur le monde qui l’entoure et cherche à le comprendre. Cette curiosité naturelle est à la base de la démarche d’investigation du scientifique : s’interroger sur un fait (problématique), élaborer un raisonnement pour le comprendre, tirer des conclusions, les tester et chercher à les étendre à des faits similaires. Un enfant, satisfait intellectuellement face à ces questionnements, est un enfant qui est déjà préparé à aimer les sciences, quelle qu’en soit la complexité.

    Depuis plusieurs années déjà, c’est l’ASTEP (Accompagnement en Sciences et Technologie à l’Ecole Primaire) tiré des activités de La Main à la Pâte (initiative de l’Académie des sciences) qui éveille les plus jeunes aux sciences. Rappelez-vous, par exemple, vos cours de physique et cette « sacrée » poussée d’Archimède, concept ô combien difficile à appréhender. Aujourd’hui, la poussée d’Archimède est abordée dès l’école maternelle. Demandez à des élèves de maternelle de porter un objet relativement lourd dans l’air puis de le porter dans l’eau : ils vous répondront unanimement que l’objet est moins difficile à porter dans l’eau, c’est donc bien que l’eau porte un peu l’objet… Et « le tour est joué », ils ont compris la quintessence de la poussée d’Archimède…

    2ème étape : apprendre à relever des défis scientifiques

    Mener une carrière scientifique aujourd’hui ne s’improvise pas : il faut le vouloir ! Pour cela, les élèves doivent être préparés dès leur plus jeune âge à affronter les défis « scientifiques », à persévérer, à communiquer, à travailler en équipe et à éprouver du plaisir intellectuellement par l’aboutissement d’un projet. C’est au collège et au lycée que les enseignants ont la grande responsabilité d’apprendre aux élèves à apprendre, à devenir autonomes face à leurs interrogations. Dans ce but, les programmes des matières scientifiques ont subi une rénovation afin que la démarche d’investigation soit appréhendée dès le collège. De même, les programmes de lycée, notamment en physique-chimie, ont été organisés à partir des fondements de la démarche scientifique et non plus classiquement à partir des spécialités contenues dans cette discipline. Difficile exercice sans doute pour des enseignants qui ont toujours suivi cette organisation classique de leur discipline.

    Des initiatives ont été prises pour les aider, notamment dans un indispensable effort de formation et de rédaction des nouvelles épreuves du baccalauréat. Mais également, en marge des enseignements des programmes, et en articulation avec eux, sont proposés aujourd’hui des concours scientifiques pour, justement, impliquer la communauté scientifique française et éviter l’enfermement de l’enseignant face à sa classe d’année en année. Ces concours ont tous leur spécificité : le concours C.Génial pour les projets collège ou lycée innovants, toutes sciences confondus, en partenariat principalement avec des industriels mais aussi des universitaires ; les Olympiades de Physique Françaises pour les projets lycée de physique didactique ; le concours « Faites de la Science » pour les projets collège-lycée toutes sciences confondues en partenariat principalement avec des universitaires.

    Parallèlement à une initiative telle que celle de la Main à la Pâte pour le 1er degré et les premières classes de collège existe « Sciences à l’Ecole » pour les collèges, les lycées et les classes post-bac. Ce dispositif ministériel est né en 2004 pour promouvoir la culture scientifique et technique dans les établissements scolaires. Il fédère plusieurs opérations sur le territoire national destinées à faire interagir la communauté scientifique, que ce soit l’enseignant en collège, lycée, classe post-bac, le chercheur à l’université ou l’ingénieur industriel.

     

    Finale du concours C.Génial 2009 au Palais de la Découverte
    Finale du concours C.Génial 2009 au Palais de la Découverte
     
    Tout récemment, dans une réelle volonté du Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et de la Vie Associative, les actions de « Sciences à l’Ecole » ont été inscrites pour 2011/2012 dans le plan Sciences du ministre Luc Chatel destiné à promouvoir les sciences et les technologies. « Sciences à l’Ecole », en partenariat avec la fondation C.Génial (un regroupement de 6 entreprises Areva, EADS, Orange, Technip, SNCF, Schlumberger), a pu déployer ses actions sur tout le territoire français en créant le concours « C.Génial-collège » au niveau académique et en s’appuyant dans chaque académie sur une équipe locale. Les résultats sont déjà là : plus de 5000 collégiens sur 26 académies en train de travailler sur une problématique scientifique, soit 5 fois plus de participants que l’année précédente (au cours de laquelle le concours était géré au niveau national) ; une émulation qui touche également le concours « C.Génial-lycée » géré au niveau national pour lequel deux fois plus d’élèves se sont mobilisés cette année ; à la clé de ces concours, une grande finale nationale regroupant les meilleurs projets (24 collèges et 10 lycées) le 12 mai 2012 au Palais de la découverte. Dans tous leurs projets, les élèves ne sont pas en manque d’idées : ils ont l’esprit « écolo » avec des mini-éoliennes, l’esprit « geek » avec la création d’un jeu informatique sérieux « Cellu’z », musical « le murmure des toiles» ou bien rêvent de messages codés avec « la cryptologie pour mieux se comprendre »… Qui a dit qu’il y avait un désamour des sciences ?

    3ème étape : voler de ses propres ailes

    Ainsi, aujourd’hui, la relève apparaît au sein notamment des opérations de « Sciences à l’Ecole », qui propose des plateformes d’échanges entre les divers intervenants du monde des sciences : les élèves, les enseignants, les industriels, les universitaires, les associations militant pour la place des femmes dans le domaine scientifique… Ces échanges sont propices à susciter des vocations scientifiques chez les jeunes mais ils sont également bénéfiques pour tous les partenaires. Les parcours universitaires proposés peuvent par conséquent mieux s’adapter aux problèmes de société actuels, aux attentes de ce vivier de futurs chercheurs, ingénieurs, passionnés de sciences
    Tous ces changements demandent du temps et une réorganisation sur le long terme. Le processus est bien amorcé.

    Les efforts faits dans le cadre du plan Sciences révèlent bien que lorsque la volonté est là et que les moyens humains et financiers suivent, l’évolution s’avère positive. Le passage du désamour à l’amour véritable des sciences ne pourra vraiment advenir sans une volonté commune de porter haut leurs couleurs.

    L’équipe de « Sciences à l’Ecole »


  • Souvenirs d'une bien belle journée !

     

     


  • Le diaporama pour  l'édition 2012

    du concours C.Génial est en ligne !

     

     


  • Article de Sud Ouest du 05/04/2012 :
    Par Jacques Guine

    Thiviers

    Des collégiens qui aiment les sciences

    Lilian, Lisa, Siriane et Claire avec leur professeur de sciences physiques et le principal-adjoint.

    Lilian, Lisa, Siriane et Claire avec leur professeur de sciences physiques et le principal-adjoint.

    17 élèves de l'atelier scientifique du collège Léonce-Bourliaguet ont participé à la finale du concours C Génial, qui se déroulait à l'Institut lasers et plasmas au Barp (Gironde) jeudi 22 mars. Cet atelier scientifique est utile en termes d'éducation, d'orientation et de citoyenneté. Il permet aux participants de suivre une démarche scientifique et des activités expérimentales, tout en prouvant en particulier aux filles qu'elles ont leur place et un rôle à jouer dans le monde scientifique.

    Les partenaires

    Durant la finale, quatre élèves, Siriane Calamy, Lisa Dureux, Claire Mathieu Peyronet et Lilian Fedelique ont su mettre en valeur la rigueur de leurs travaux, l'interdisciplinarité et la collaboration fructueuse avec les différents partenaires : industriel (entreprise Fromarsac de Marsac-sur-l'Isle), culturel (Centre permanent d'initiatives pour l'environnement de Varaignes) et universitaire (Institut universitaire de technologie de génie chimique génie des procédés de Périgueux).

    À l'issue de cette journée, ces quatre élèves, dont le projet s'intitulait « les molécules s'invitent à notre table », ont obtenu le deuxième prix, qui récompensait, entre autres, l'originalité et l'intérêt du projet, la qualité du travail réalisé ainsi que la maîtrise du vocabulaire scientifique et technique utilisé.


  •  Vidéo du journal de  France 3 Aquitaine le 22/03/2012 à 19h09





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