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LES SOIREES DE LA DANSE A BERGERAC
Parcours de 4 spectacles en direction des enseignants du second degré
Ce parcours s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre l'action culturelle du Rectorat, le Centre Culturel de Bergerac et le Melkior Théâtre.
Objectif :
Créer un groupe d'enseignants (de 15 à 20 personnes) en s’appuyant sur un parcours de 4 spectacles danse/théâtre en lien avec la programmation artistique du centre culturel de Bergerac.
Déroulé :
Autour de chaque spectacle sont prévus soit une conférence soit un temps de rencontre et d’échanges. Nous aurons l’occasion de questionner le spectacle, sa réception, les démarches singulières de création.
Ce parcours sera également accompagné d’une journée de pratique et de rencontre avec la chorégraphe : Naomi Mutoh (date : courant janvier).
Pratique :
Le parcours propose 3 spectacles de danse et 1 de théâtre : le jeudi 10 octobre, mardi 5 novembre, mardi 11 février, vendredi 21 mars.
L’engagement doit se faire pour les 4 spectacles et la journée de pratique avec la chorégraphe Naomie Mutoh.
Le financement de la totalité du parcours se fera lors de la première rencontre,
Personne responsable : Christèle Terradillos, professeur relais danse 24.
Référent centre culturel : Sylvie Devier
Référent Melkior Théâtre / La gare mondiale : Noémie Eckert
Informations pratiques
Tarifs*
5 € par spectacle => pour 4 spectacles = 20€
Atelier avec la chorégraphe Naomie Mutoh =15€
Total du parcours => 35€
Renseignements
Christèle Terradillos
christele.terradillos@ac-bordeaux.fr
Centre culturel Michel Manet
sdevier@ville-bergerac.fr/ 05 53 57 71 68
*Les participants aux soirées de la danse à Bergerac s’engagent sur les quatre spectacles et l’atelier de pratique
Les 4 Spectacles :
Jeudi 10 Octobre à 20h45 à l’espace François Mitterand
PERSISTANCE
Cie MEDULLA
PERSISTANCE est un solo interprété par Naomi Mutoh danseuse et chorégraphe, sur la musique « post réaliste » composée et jouée par Laurent Paris du groupe SPINA. Toute la force de cette pièce réside dans la tension dynamique entre la danseuse et le musicien, comme un zoom, focalisé sur le corps de la danseuse, habité par des présences invisibles. Traditionnellement, le Butoh utilise les techniques de « corps transformé », et/ou « corps hanté », ici, il est accident de la rencontre des fantômes du passé et des fantômes du futur avec le réel présent. Un regard franco-japonais stéréoscopique sur l’unité mondialiste contemporaine, entre vieilles dentelles occidentales et kimonos traditionnels, pointes de ballets classiques et butoh japonais, guitares électriques et archets classiques, scies musicales et outils numériques.
Mardi 5 novembre 2013 à l’espace François Mitterrand
19h : Vidéo –conférence par Michel Vincenot - durée : 45 mn
Regarder la danse
Qu’est-ce que je vois dans la danse ?
Pour les spectateurs, il ne s’agit pas de chercher des clés de lecture qui donneraient accès à la compréhension de logiques qui ne sont pas forcément les nôtres. Pina Bausch, par exemple, ne raconte pas d’histoires. Elle répète indé!niment le geste jusqu’à son épuisement. C’est tout, mais c’est immense.
Il faut donc suggérer une autre façon de regarder la danse qui mobilise notre regard dans l’espace et dans le temps,ceux-là même qui en constituent deux de ses fondements essentiels. Mais aussi regarder la danse dans le détail dugeste qui participe à la composition du mouvement, sans avoir à nous demander, une fois le spectacle terminé, cequ’il y avait à comprendre. Car, au bout du compte, le mouvement ne sera jamais conforme à ce que l’on attendait.
La vidéo-conférence qui précède le spectacle TWO, chorégraphié par Kirsten Debrock, a pour objet de regarder d’abord ce duo en images avant de le voir en vrai (à 20h45).
20h45 : TWO Cie KD Danse
Comment être deux sans se perdre? Qu’est-ce donc que cette fusion charnelle et affective? Cette communion des êtres qui, au sens religieux du terme, nous emporte en l’autre à la frontière de notre conscience? Attraction, ivresse, plaisir, respiration. Les corps s’animent, se heurtent, fusionnent, mutent pour sculpter un espace fugace, mouvant. Ne plus faire qu’un est un singulier voyage. Un transport amoureux qui nous emporte au delà de nos certitudes, en plein cœur de la vie et pas si loin de la mort. Le plaisir de la chair donne corps à l’une des plus belles interrogations de l’humanité. Comment devenir 2 tout en restant 1? Comment accepter notre solitude, même en plein amour?
Mardi 11 février 20h45
VU Cie Sacékripa
Il y a ceux qui placent leur chef-d'œuvre sous verre et l'accrochent au mur, et il y a ceux qui, contre toute attente, détruisent tout, balayent en une fraction de seconde le travail accompli avec tant d'application et de patience,
Celui-ci fait partie de ceux-là,
A la croisée du théâtre d'objets, du cirque miniature et du clown involontaire, le spectacle « Vu », solo pour manipulateur d'objets usuels, met en scène un personnage méticuleux, délicat, un brun acariâtre et ordonné à outrance.
A l'opposé de l'hyperactif, il s'occupe, certes à des choses parfois dérisoires et anodines, mais toujours indispensables à son sens et ceci de façon on ne peut plus consciencieuse et sincère, Il est là, calme, très calme, très très calme, mais l'histoire dérape et c'est cela qui nous intéresse, Cruelle vérité, voyeurisme mal placé !
Ce spectacle muet parle de petites obsessions de tous les jours, ces petites obsessions qui parfois deviennent maladives et qui, par excès de minutie, finissent par faire « péter la cocotte ».
Vendredi 21 mars
18h : Conférence avec Daniel Dobbels
20h :restitution du travail de carole Quettier dans le cadre des itinéraires dansé
20h45 : UN SON ETRANGE Chorégraphie Daniel Dobbels